La rue de l'église ou l'ancienne rue du Château

 

En montant la rue du Château, que l'on appelle à tort rue de l'église subsiste toujours une trace du château de François 1er et de Henri IV. Cette rue à beaucoup de vestiges du Château Royal : voir "Les vestiges du château Royal"

Sur ce plan qui date entre 1725 et 1785 des archives nationales, il reste une partie du Château royal. Les remparts et les murs du parc sont toujours présent. Le pavillon central du Château royal à était modifié avec des ruines encore présentes. On distingue trés bien les fondations du Château. Cadastre de 1820 : on peut remarquer que la rue était une impasse
 allant vers le cimetière qui était autrefois autour de l'église

 

 En novembre 1849, la municipalité décida, en raison du nombre croissant des élèves, de créer une école spéciale des filles.

A cet effet, elle fit restaurer la maison du Château, c'est à dire les anciennes écuries du Château Royale, aux voûtes épaisses et cintrées

En 1876, la Municipalité s'inquiète de l'encombrement de l'écoles des filles, et décide son agrandissement par la construction d'une nouvelle classe de 10 mètres de long sur 6 mètres de large, et de 4 mètres de hauteur.

Cette nouvelle école sera juste en face du pavillon de l'ancien Château rénové, de l'autre coté de la rue.



Vue du 17 septembre 1915 Ecole des filles construite en 1877 et détruite en 1917.
 
prise de vue en septembre 1915 de la rue de l'église  

 

Ancien Pavillon du Château Royal en 1917
Ancien Pavillon du Château Royal en 1918

(photo extrait du  N142-143 histoire illustrée guerre de 14.)  École des filles  depuis 1849 détruites en 1917 dans la rue de l'église ou l'ancienne rue du château.

 Au premier plan les enfants sont sur les ruines de la première école de 1850 et les murs encore debout sont les ruines de l'école construite en 1877


Tout ce quartier est d'ailleurs riche en souvenirs historiques, et nombreux sont les vestiges mis a jour au moment des déblaiement et des reconstructions consécutives à la dévastation de 1917
Ce qui reste de l'ancien pavillon du Château Royal en 2020  

La rue de l'église vers 1960 avec le presbytère au premier plan.

 

Le presbytére

Le presbytère dans la rue de l'église, construit en 1929-1930, occupe une partie de l'ancien cimetière, à l'endroit où s'élevait l'école des filles inaugurée en 1879 ou en 1880, et détruite par les allemands en 1917. C'est également là que se trouvait l'aile gauche du Château Royal (voir Château au temps de François 1er).

 Le presbytère détruit en 1917 était précédé d'un jardinet avec un mur en bordure de la route N°37. Sur son emplacement s'élèvent , aujourd'hui, face aux écoles publiques, deux maisons jumelles appartemant au bureau de bienfaisance. Ce presbytère a été donné à la commune par le Baron Henri, Charles, Georges de Poilly, suivant acte en date du 5 Novembre 1856 passé en l'étude de Me Bigot, notaire à Coucy le Château, et enregistré à la conservation des hypothèques de Laon le 25 novembre 1856, Vol. 631 sous le N°70.

situation du presbytère en 1915

 

Cette donation, approuvée par le Conseil de Préfecture de l'Aisne le 18 octobre 1856, a été faite aux conditions suivantes :

1° de conserver à la dite maison sa destination actuelle de maison presbytérale pour le logement du curé desservant l'Eglise de Folembray.

2° d'en acquitter les contributions de toutes natures à partir du 1er Janvier 1857.

3° de payer les frais déboursés, les honoraires, etc ...

Ces charges et conditions, acceptées par la commune, entraînèrent pour elle les dépenses ci-après : 9 fr. 92 plus 12fr. 67 pour timbres et enregistrement, et une somme de 546fr.32 pour honoraires.

La valeur de l'immeuble était évalué à 8000 francs. A la suite d'une demande  de renseignements adressée par la Préfecture sur la destination à donner au dit immeuble, le Conseil Municipal, à la date du 13 juin 1907, exposait que la commune ne pouvait en disposer sans s'exposer à une revendication justifiée de la part des héritiers du Baron Henri de Poilly, donateur. Le 11 août 1907, nouvelle délibération stipulant que suivant l'esprit qui avait présidé à la rédaction  de l'acte du 5 novembre 1856, le presbytère devait être occupé gratuitement par le curé desservant la commune.

Mais en avril  1908, une loi venait modifier le caractère de ces fondations en imposant aux communes l'obligation de percevoir une location sur les immeubles communaux affectés, comme presbytères, aux curés desservants. Et, à la suite d'une intervention Préfectorale, le conseil municipal décidait, à la date du 28 octobre 1908, qu'un bail de 12 années serait consenti au curé moyennant une somme de 100 francs par an (archives communales)

 

 

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