Les anciennes écoles

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1921

Vue du Ciel en 1915

 

La plus ancienne maison d'école primaire dont on ait gardé le souvenir a été achevée en 1828. Elle se trouvait en bordure de la route Royale ( route Nationale aujourd'hui), coté droit dans le sens de Chauny à Coucy, à la hauteur du terre-plein précédant la mairie actuelle.

Le premier maître d'école , Clerc laïc connu est M. Adrien Delahègue, qui exerça jusque vers 1825.Cette dénomination de clerc-laic signifiait, qu'en plus de l'instruction à donner aux enfants, le maître d'école devait participer à certains services religieux. 

L'un des successeurs d'Adrien Delahégue fut M. Prudent Vernier, père de l'Abbé Vernier chargé de l'école mixte, garçons et filles. En décembre 1845 il fut décidé, dans les termes suivants, que les jeunes enfants âgés de moins de 6 ans seraient confiés aux soins d'une personne autre que l'instituteur.

" M. Vernier, instituteur du premier degré et clerc-laic, actuellement en exercice à Folembray, homme distingué par son instruction, sa moralité et sa conduite, conservera l'école primaire des enfants de 6 ans et au-dessus, et continuera à jouir du traitement de 400 francs (il s'agit d'un traitement annuel), ainsi que la rétribution mensuelle fixée à un francs pour les élèves qui fréquenteront l'école. Son épouse est chargée de la classe d'asile : traitement 400 francs. En sus, les familles lui paieront une rétribution mensuelle de 0.75 centimes, pour chaque confié à ses soins et âgé moins de 6 ans."

En 1847 le nombre d'enfants fréquentant l'école était de 120, soit : 

1er classe : 15           2éme : 45        3éme classe : 60

 

Par contre, le nombre des familles en état de payer la rétribution scolaire mensuelle n'était que de 82. En novembre 1849, la municipalité décida, en raison du nombre croissant des élèves, de créer une école spéciale des filles.

A cet effet, elle fit restaurer la maison du Château, c'est à dire les anciennes écuries du Château Royale, aux voûtes épaisses et cintrées, situées un peu au dessus et en face du presbytère bâti en 1929. ( Ce dernier immeuble occupe l'emplacement de l'ancien cimetière et de l'école des filles détruites en 1917)

Cadastre de 1820 : pavillon du Château restaurait en salles de classes pour filles

Le transfert des classes eut lieu en 1850. En 1856, l'institutrice laïque ayant donné sa démission, la direction des écoles des filles fut confiée à des religieuses. En 1859, la commune acquiert la maison Méresse, en vue d'y transférer l'école des garçons et d'y rétablir une salle de Mairie. Les dépenses prévues étaient :

Pour achat de la propriété 11000 francs

frais                                    1100 francs

Intérêts et devis primitif     15200 francs

total                                  27300 francs


Extrait du cadastre de 1820 des archives départementales

Sur ce cadastre de 1820, l'ancien pavillon de Sully est la parcelle n°293.

C'est sur cette parcelle que va être construit la mairie et l'école pour garçons.

La Mairie et l'école des garçons prise par avion en septembre 1915. Devant la mairie , il y avait de grands arbres. Le Monument aux morts est arrivé aprés la 1er guerre mondiale. 

 

Mais ce projet n'a pas l'agrément de la Préfecture ni celui de l'inspection primaire. Il faut modifier les plans primitifs et prévoir plus grand. La dépense se trouve nécessairement augmentée, et les prévisions atteignent 38433 francs 18 centimes.

Cet imprévu, que la Municipalité finit par accepter à la date du 8 mai 1866, c'est à dire plusieurs années après, a pour résultat d'obérer les finances communales et d'entraîner la démolition d'un pavillon historique, ancienne demeure de Sully, Ministre d'Henri IV. La pose de la première pierre du nouvel édifice a lieu en 1861, et le compte-rendu des fêtes organisées à ce sujet figure au registre des délibérations à la date du 30 avril 1861.

A la suite des requêtes formulées par le conseil Municipal à l'effet d'obtenir une subvention de l'État, le Maire de Folembray était informé, à la date du 8 février 1866, que le Ministre de l'instruction publique accordait à la commune un nouveau secours de 1500 francs, comme participation dans la dépense engagée pour le reconstruction des nouvelles écoles.

Enfin, le 11 février 1867, le même Ministre avisait la Municipalité qu'un dernier secours de 3000 francs était alloué, ce qui portait à 7000 francs la part totale de l'État dans le règlement des frais occasionnés par l'édification de la Mairie-Ecole.

L'ancienne école, devenue libre, est alors vendue à M. Morel, Jean Baptiste, sabotier , pour la somme de 5025 francs.

La Mairie en premier plan et l'école des garçons à l'arriére avant sa destruction en 1917.

On peut distinguer la cloche de l'école au-dessus du toit de l'école.


En 1867, l'école des garçons était dirigée par M. Lemoine, instituteur communal, et l'école des filles par Madame Charles Bertin, née Petit.

Le 16 octobre 1867, Mademoiselle Stumpf, Marie Anne, en religion Sœur Delphine, de la congrégation de la Providence de Portieux (Vosges), est installée dans les fonctions d'institutrice, en remplacement de Madame Bertin, démissionnaire.

Le 25 juillet 1871, M. Leuilly, Jules François, est nommé instituteur en remplacement de M. Lemoine Isidore. M. Leuilly resta en fonction jusqu'au 4 mai 1878. Il demeura à Folembray, où il installa une boulangerie. Peu préparé, par ses fonction antérieures, à ce commerce il ne parut pas y faire fortune.

En 1876, la Municipalité s'inquiète de l'encombrement de l'écoles des filles, et décide son agrandissement par la construction d'une nouvelle classe de 10 mètres de long sur 6 mètres de large, et de 4 mètres de hauteur. Ce projet est critiqué par le service des bâtiments civils du Département et par l'Inspection Primaire.

Vue du 17 septembre 1915 Ecole des filles construite en 1877 et détruite en 1917.

De longues discussions ont lieu et, finalement, il est décidé à la date du 19 juillet 1877, sur les indications du Ministre de l'Instruction Publique, de construire une nouvelle écoles des filles et d'avoir recours à un emprunt à 5%, amortissable en 30 ans. L'emplacement choisi " ferait face à l'école actuelle, dans le jardin des institutrices, sur l'emplacement de l'ancien cimetière."(à peu près du presbytère actuel)

La dépense prévue était de 23192 francs, et l'emprunt demandé s'élevait à 24000 francs. Finalement, le montant total à payer fut de 26181 francs, somme sur laquelle la commune reçut de l'État une subvention de 7000 francs.

Le 15 février 1878, le Conseil Municipal était appelé à examiner et à se prononcer sur le projet de création d'une école congréganiste spéciale dans l'établissement de la Verrerie. Enfin , le 13 novembre de la même année l'école communale de Folembray, à la suite de divers incidents et plaintes, était déclarée école congréganiste avec, comme instituteur, le frère Lachaud de la congrégation des clercs Saint-Viateur, établi à Vourles, près de Lyon.

Le 1er octobre 1885 M. Dalbeigue, Antoine, nouvel instituteur public, est installé dans ses fonctions et , le 30 septembre 1891 M. Féru, Alexandre, lui succède en qualité d'instituteur titulaire.

(photo extrait du  N142-143 histoire illustrée guerre de 14.)  École des filles  depuis 1849 détruites en 1917 dans la rue de l'église ou l'ancienne rue du château.

 Au premier plan les enfants sont sur les ruines de la première école de 1850 et les murs encore debout sont les ruines de l'école construite en 1877

Les ruines en pierre de taille à gauche était la plus ancienne école primaire de 1828 détruite en 1917.


L'école dans l'établissement de la Verrerie (1971 - 1934)

Une école est ouverte vers 1871 par  le maire Mr Labarde,une école à l’intérieur de la verrerie pour les enfants qui ne peuvent fréquenter celle du village où chaque semaine une conférence religieuse leur est faite. Un dortoir est créé dans le mème temps à la verrerie pour les enfants devant travailler la nuit.

Le 15 février 1878, le Conseil Municipal était appelé à examiner et à se prononcer sur le projet de création d'une école congréganiste spéciale dans l'établissement de la Verrerie. Enfin , le 13 novembre de la même année l'école communale de Folembray, à la suite de divers incidents et plaintes, était déclarée école congréganiste avec, comme instituteur, le frère Lachaud de la congrégation des clercs Saint-Viateur, établi à Vourles, près de Lyon.

A la suite de la promulgation de la loi du 1er juillet 1901 sur les associations et les congrégations religieuses, la Préfecture de l'Aisne s'inquiéta de la situation du Directeur et ses professeurs de l'école libre, ouverte dans les établissements de la Verrerie.

A la date du 8 décembre 1901, le conseil municipal émettait le vœu du maintien des écoles libres dirigées par les clercs de St-Viateur, près de Lyon, et spécifiait que les charges de cette installation étaient supportées uniquement par la société de Poilly, de Brigode, de la Verrerie de Folembray.

En 1929, indépendamment des écoles publiques communales et concurremment avec elles, la société des Verrerie a reconstruit et rétablit dans le village les deux écoles libres (garçons et filles) qui existaient en 1914.

 Le Comte Gaston de Brigode ferme les écoles de son usine destinées aux ouvriers et à leurs enfants en 1934.


Les écoles aprés la guerre 1914 - 1918

Au fond , on peut observer le baraquement qui est l'école provisoire. Les écoles provisoires (baraquements)

En 1920, un certain nombre de barquements ayant été édifiés, les services communaux furent réinstallés et reprisent leur cours normal.

La Mairie provisoire était placée près de l'ancienne porte des jardins royaux (voir les vestiges du Château Royal) , c'est à dire à l'angle de la rue  Mortier et la rue des Hautes Avesnes (l'ancienne prison). Les écoles provisoires se trouvaient en avant de l'ancienne Halle.

 Des baraquements provisoires étaient installées à l'arriére sur la place actuel du marche "place Simone Veil" en attendant la reconstruction des écoles communales pour filles et garçons.

 

Salle de classe en 1919 dans las baraquements provisoires.

 

En 1927, la commune de Folembray fit procéder au déblaiement de décombres des écoles de garçons et de la Mairie.

prise de vue vers 1960 de la rue Bernard Lefévre. On peut observer l'ancienne cour de récréation de l'école Saint Antoine. Diplome d'un élève de l'école Saint Antoine

En 1929, indépendamment des écoles publiques communales et concurremment avec elles, la société des Verrerie a reconstruit et rétablit dans le village les deux écoles libres (garçons et filles) qui existaient en 1914 : l'école Saint Antoine pour les garçons et l'école Saint Joseph pour les filles.

 

vers 1930

Les baraquements occupées par les écoles ont été abandonnés pour la rentrée des classes, en Octobre 1928. En pénétrant dans les nouvelles salles bien éclairées et aérées, les élèves et leurs maîtres ont du éprouver une grande et légitime satisfaction. Elle leur faisait oublier les 9 années passées dans les abris provisoires qui laissaient filtrer les différences extérieures de température. Ce nouveau groupe scolaire comprend d'un coté, les écoles des garçons et de l'autre les écoles des filles.

 En mai 1950, des négociations sont ouvertes entre la société des Verreries et la mairie pour l'achat, par la commune, des immeubles d'école primaire de Saint Joseph et de Saint Antoine. Cet achat se fera, en grande partie grâce à M. Antoine-Marie Velge, qui propose à la municipalité une somme de 2.250.000 F sans intérêt pour couvrir cette dépense.

L'école Saint antoine ferme est devient en partie un bureau de Poste depuis 1956,
 et le reste du bâtiment sont des logements.

Le 3 avril 1953, Robert Yon est le nouveau Maire. Un mois plus tard, il donne un avis favorable pour l'ouverture d'une école et la réfection de quatre classes de garçons. Il fera beaucoup pour les écoles au cours de son mandat et propose, en mars 1959, d'acheter la propriété appelée « le Manoir » pour y aménager deux classes enfantines (aujourd'huit le Manoir est devenue une propriété privée). En avril, il présente le projet d'une nouvelle école avec deux classes (l'école maternelle actuelle derrière l'école Saint Joseph), un préau dans la cour devant l'école Saint Joseph et deux logements pour les instituteurs.

Le projet de Robert Yon : L'école Maternelle derrière l'école Gustave Masset

 

Il a fallu attendre les années 1960 pour que la mixité scolaire s’impose dans le système éducatif.

L'ancienne école Saint Antoine est devenue en partie un bureau de Poste depuis 1956,
 et le reste du bâtiment sont des logements.
L'école Saint Joseph a était rebatipsé l'école Nelly Fortez

Les écoles communaux derriére la Mairie sont rebatipsées  l'école Gustave Masset

 


 


 

Instituteurs

MM. Delahègue, jusqu'en 1825

1840 - Doublet, ancien élève de l'école normale.

1850 - Vallée.

1845 - Vernier, Prudent.

1858 - Heu

   ?    - Labruyère

1866 - Lemoine, Isidore.

1871 - Leuilly, Jules.

1878 - (Mai) Mouret, joseph, intérimaire.

1878 - (septembre) Lachaud, Antoine.

1878 - (novembre) Frère Lachaud, Congréganiste.

1885 - Dalbeigue, Antoine.

1891 - Féru, Alexandre.

1893 - Gobert, ensuite chef de comptabilité des verreries de Folembray.

1901 - Guillot, ensuite Directeur de l'école primaire des garçons de Chauny ; Chevalier de la légion d'honneur.

1908 - Boulanger.

1914 - 1918 - Guerre et évacuation, écoles rouvertes fin 1918 par M. Boulanger.

1919 - Collet.

1920 - Dubreuille.

1924 - Grenier.

1927 - Petit.

1929 - Fortez


Institutrices

1850 - Mme Dague.

1856 - Démission de l'institutrice, qui est remplacée par une religieuse.

1867 - Mme Bertin, née Petit.

1867 - (octobre) Mlle Stumpf, en religion Sœur Delphine.

1892 - Sœur Lequeux.

1895 - Mlle Proy.

1900 - Mlle Cordonnier.

1914 - 1918 - Guerre et évacuation, écoles rouvertes fin 1918, par Mme Boulanger.

1919 - Mme Collet.

1920 - Mme Dubreuille.

1924 - Mme Grenier.

1927 - Mme Petit.

1929 - Mme Fortez.


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