Le Parc et son étang

Croquis de l'ancien  Parc du Château de François 1er entre 1725 et 1785 qui comprend :

 

 

A : Le grand Parc de 65 arpens (environ 22 hectares)

B : Le Petit Parc de 7 arpens et de 37 perches ( environ 2,4 hectares)

C : Les Aulnois de 19 arpens et de 34 perches (environ 6,5 hectares)

D : L'étang de 5 arpens et de 25 perches (environ 1,7 hectare)

E : Le Prez fauchable de 5 arpens et 93 perches ( environ 2 hectares)

F : La grande pièce de terre labourable de 6 arpens et 46 perches (environ 2,2 hectares)

G : La petite pièce de terre labourable de 1 arpens et 56 perches (environ 1/2 hectare)

H : L'ancien Château de François 1er,  Cour et jardins de 5 arpens et 5 perches (environ 1.7 hectare)

Le cordon rouge est l'enceinte du Parc qui fait 7206 métres de longueur (115 arpens et 96 perches)


On peut voir que sur ce cadastre ci-dessous de 1820 , un mur de 7206 mètres (en rouge) entourait le Parc. Il  était beaucoup plus grand à l'époque du Château de François 1er.    Le château du baron de Poilly n'existe pas encore. Avant 1820, la chaussée Brunehaut (ancienne voie romaine) passait au milieu du Parc. Elle le traversait, à partir de son point de croisement avec la rue des Vaches (rue Henri Leguay) pour aboutir au Tourne Bride (Le Chenil). Sur ce cadastre de 1820 ci-dessous, le passage de la chaussée brunehaut à était modifié. Elle aboutie cette fois un peu plus sur la route de chauny.

La chaussée Brunehaut a été déviée en 1859 pour permettre au Baron Henri de Poilly de construire son château et de fermer le parc comme il l'est aujourd'hui.

Pour cela, une route fut créé le long du Parc : du calvaire actuel juqu'à la chaussé Brunehaut. Cette chaussée s'appelle maintenant la rue Ambroise Croizat , elle part du calvaire en direction de Guny. La chaussée Brunehaut est une ancienne voie romaine en ligne droite  qui partait de Soissons à Saint Quentin.


L'agrandissement du Parc, par la modification du tracé de la chaussée Brunehaut, souleva de nombreux litiges assez long à régler. Le 27 février 1863, le conseil Municipal était appelé à nouveau à examiner les conséquences de la suppression envisagée des trois sentiers qui traversait la nouvelle propriété du Baron de Poilly.

Le sentier N°19, dénommé le sentier de l'église.

Le sentier N°27, allant du Bois de Midi au Vivier.

Le sentier N°29, appelé sentier du Curé.

Et ce n'est que le 25 avril 1865 que ces trois sentiers, et sous certaines conditions, furent incorporés par acquisition, en totalité ou en partie, dans la propriété du Parc appartenant à la Baronne de Poilly, à la suite du décès de son mari. La superficie de ce parc est, aujourd'hui, de 20 hectares.

Plan topograpgique vers 1950

Le sentier 19, disparut complètement. Le sentier 27 fut déplacé et devint le chemin noir, allant du Pare-Feu à l'étang du Vivier, en longeant le parc. Enfin la partie du sentier 29, sentier du Curé, existant entre les maisons d'en haut (Bois de Midi) jusqu'au chemin N°36 allant à Champs fut conservée.

Une des autres conditions, remplie par Madame la Baronne de Poilly, était la consolidation de l'abreuvoir du "trou Morel" au Bois de Midi, par la construction d'un mur demi-circulaire. Cet abreuvoir est aujourd'hui comblé.

 

 Le baron Henry Charles de poilly construit sont Château à partir de 1859 dans l'ancien Parc du Château de François 1er, avant d'y élever le Château dit "du parc", avec une orangerie, un petit théatre, le pavillon du garde sur l'ancien jeu de battoir, la maison du jardinier au sud du Parc , un pavillon pour le régisseur et d'important écuries pour son équipage de chasse.

Le Baron fait appel au comte de Choulot, paysagiste, pour créer un nouvel écrin de verdure autour du château nouvellement construit.

Des fouilles faites en 1859 en plusieurs endroits dans le parc , firent découvrir un assez grand nombre de squelettes trés bien conservés ; on a trouvé aussi des carreaux en terre cuite, dont quelques uns avaient servi de pierres de foyers, des tessons d'hamphores, des tuiles à rebords, quelques haches et de nombreuses médailles de Galba, de Maximien, de Probus et de Tétricus.Ces vestiges sont autant de preuves qu'une villa romaine fut construite prés de la Chaussée Romaine à Folembray. (voir abbé vernier chapitre 1 page 16).

 

 

 

Le Théatre du Château dans le Parc construit vers 1859. De Nos jours , il n'existe plus.

L'étang du Parc vers 1900

Le chalet du jardinier vers 1910, à l'entrée Sud du Parc donnant du l'avenue Ambroise Croizat (l'ancienne chaussée Brunehaut)

 

Anne,  Marie, Agathe, Eléonore, Élisabeth du Hallay-Coetquen épousa en premières noces Louis, Marie, Henri, Pierre, Désiré, Comte de Brigode , ancien pair de France et donne naissance à 3 enfants : Gaston, Henri et Emilie de Brigode. Anne,  Marie, Agathe, Eléonore, Élisabeth du Hallay-Coetquen épousa en secondes noces, en 1860, Henry, Charles, Georges, Baron de Poilly, décédé à Folembray le 20 Septembre 1862.

Anne,  Marie, Agathe, Eléonore, Élisabeth du Hallay-Coetquen devient Madame la Baronne de Poilly, dont le nom était fréquemment cité dans le compte-rendu des fêtes données à la cour sous le second Empire, résidait habituellement à Folembray. Sa charité était grande. Les oeuvres de bienfaisance qu'elle a fondées en vue de secourir l'enfance et la vieillesse en sont le plus beau témoignage : asile de Poilly, le dispensaire, ouvroir ...

 Le 6 octobre 1905, la population apprenait avec émotion le décès, en son château de Folembray, de Madame la Baronne de Poilly, née à Versailles le 3 Août 1831.

Gaston de Brigode, fils de  Louis, Marie, Henri, Pierre, Désiré, Comte de Brigode et de Anne,  Marie, Agathe, Eléonore, Élisabeth du Hallay-Coetquen hérite du Château et de son parc.

Le Comte Gaston de Brigode, né à Paris en 1850, se marie à Londres en 1871 à Corisande de Gramont. La vie bat son plein à Folembray juqu'en 1914. La guerre éclate. 

En 1929, le château de M. le Comte de Brigode n'était pas encore reconstruit. D'autre part, la compagnie du chemin de fer du Nord n'ayant pas rétabli la voûte formant le tunnel qui existait dans la traversée du parc, un grand vide partage actuellement cette propriété.

La plupart des belles essences forestières du Parc du Château - chênes, hêtres, sapins - qui en étaient l'ornement ont été détruites ou abîmées par la mitraille. Mais le propriétaire, grand ami des arbres, a fait extraire à l'aide d'un outil spécial fabriqué à la verrerie, tous les projectiles entrés dans le tronc ou dans les branches des arbres des sujets. Enfin, les blessures ont été pansées par des applications de coaltar.

Ce travail, très long et difficile en raison du nombre et de la hauteur des plants, a permis d'en sauver un grand nombre et de rendre à cette partie du village son cadre reposant et agréable.

plan topographique vers 1950

Construction du Tunnel dans le Parc
 

Ce Tunnel qui existe toujours se trouve sous la route de Chauny à l'entrée du village. Il à servit pour la ligne de chemin de fer. Ce chemin de fer reliait le Rond d'Orléans à Anizy Pinon. Le tunnel fut ouvert à l'exploitation le 1er Mai 1882. Le tunnel à était détruit pendant la 1er guerre.

A la mort du Comte Gaston de Brigode, le château et son parc fut racheté par la famille du marquis de Noailles. Le mobilier fut vendu à la ventes aux enchères.

 

L'étang en 1905. Le château se trouve derrière les arbres. Une cabane était autrefois sur l'ile pour la pèche et le repos. On y accédait par une passerelle.

L'étang et son château en 1960.

 




page précédente sommaire page suivante