Méthodes de fabrication et coutumes

 

Le mode de fabrication au souffle et à la main a été conservé en raison du fini, de sa perfection pourrait-on dire. Il existe également la fabrication au moule avec utilisation de l'air comprimé, mais la rainure du moule, dans le sens de la hauteur, laisse sur les objets une trace visible.

Déjà, avant 1914, les anciens fours avec pots en terre réfractaire, contenant le verre en fusion, avaient été remplacés par des fours à bassins et à gaz.

Les anciennes coutumes ont été, en partie, conservées. Le souffleur choisit chaque année son grand garçon et son gamin.

Le gamin opère les deux premiers cueillages du verre.

Le grand garçon fait le dernier cueillage pour régler le poids du verre, et exécute la paraison.

Le souffleur termine la bouteille, et forme l'embouchure en tournant la bague. Souvent le souffleur de verre garder dans sa bouche de la goutte (alcool forte).. Ainsi son souffle était plus chaud est cela permettait de faire gonfler le verre plus facilement.

Ces trois personnes doivent donc opérer en accord parfait et, de leur habileté, dépend la qualité et la catégorie de choix de l'objet fabriqué.

On comprend ainsi le soin du souffleur dans la recherche de ses adjoints.

On cite encore les trois ouvriers, formant l'équipe record qui, pendant douze années consécutive, 1875-1887, restèrent ensemble, unis par les liens de l'amitié et par la sûreté de leur travail. Ce sont : Pierre Bouzard souffleur;. Melchior Levesque, grand garçon; Edouard Guenot, gamin.

Une équipe de verriers avec les cannes pour souffler le verre. Ils portent autour du coup leurs protection pour les yeux lorsqu'ils recueillent le verre dans le four.

La bouteille fait 1m55 de haut et 165 litres.

 

 
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