Les Prés Houés

C'est à Mr Louis François Xavier de l'Age, maire de Folembray,  qu'on doit l'annexion du hameaux du Prés Houés et du Bois-de-Midi, confirmée par une ordonnance royale du 7 mai 1828.

 
Le Grand Marquet en 1935. Les habitations en briques autour de l'étang existent toujours.
 Cette étang à était comblé vers 1976 avec du sable qui provenait des travaux d'aggrandissement de l'entreprise Sincoplas..
 L'une des première décisions de Mr le Maire Hiverlet , en octobre 1976, est de créer un lotissement au lieu-dit "Le Grand Marquet".

Extrait du cadastre de 1820 des archives départementales.

En haut de ce hameau  passe la chaussée Brunehaut. A cette époque On peut remarquer que la marre du Grand Marquet n'extistait pas.

 

Plan topographique vers 1950

 

En arriére plan : le village de Folembray

A droite : le début du Grand Marquet

Une maison du Prés Houés  vers 1935 qui existe toujours

Le Grand Marquet en pleine hiver.

 

L'élevage des oies

Autrefois, l'élevage des oies se faisait en grand au Bois de Midi et aux Près-Houez. Ces palmipèdes, si nombreux, devenait encombrants. Ils allaient partout, principalement sur les routes et les chemins. Les inconvénients qui en résultèrent prirent un caractère si aigu, que le conseil municipal dut s'en préocuper et en délibérer à la date du 10 août 1869, ainsi qu'il résulte de l'acte suivant :
"La municipalité, envisageant les incidents causés au Bois de Midi et aux Près-Houez par la divagation des oies, qui compromet les récoltes et même la tranquilité publique par les discussions qu'elle entraine entre voisins ; Qu'il en résulte des procès, des représailles et des inimitiés dont les causes se renouvellent sans cesse, décide, que le meilleur moyen de porter remède à cet état de choses est une contribution sur les propriétaires dont les oies circulent sur la voie publique."
Les auteurs de cette décision oubliaient que le paturage des oies sur les chemins publics et ruraux du Bois de Midi et des Près Houez était autorisé par acte municipal en date du 8 juin 1860, et que la taxe annuelle communale était de 1 franc par tête d'oie (Archives communales). Aujourd'hui, les choses sont plus simples. Les volatiles qui s'aventurent sur les voies publiques en sont vite chassés ou écrasés, par le nombre toujours croissant de véhicules, à marche rapide : bicyclettes, automobiles, autocars, motocycles, etc...


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