Les maisons rouges

 

Autrefois, les Maisons du Parc s'appellaient "Les Maisons Rouges". Cette dénomination de "Maisons Rouges" provient de ce que, à l'origine, tous ces immeubles étaient couverts en tuiles rouges.

Photo de novembre 1916 prise de l'ancienne ligne de chemin de fer (ci-dessus)  : Le bâtiment de gauche et de droite, au premier plan ,  sont "les Maisons Rouges".

 

L'ancien fief "Le Tourniquet " occupait l'emplacement de la cité ouvrière des "Maisons Rouges" construite par la verrerie en 1870 ,construites en pierre de taille et en tuiles rouges, le long de l'ancienne voie de chemin de fer.

Cette cité reconstruite par la société des verreries pour ces ouvriers.Vue du haut du pont rouge, sur l'ancien chemin de fer. Cette photo date de 1922 environ.

Les animateurs de cette oeuvre de reconstitution comprirent que pour assurer le recrutement de la main d’oeuvre indispensable de ce vaste programme, il fallait donner aux intéressés les éléments indispensables à leur existence. Et c’est ainsi que parallèlement aux constructions industrielles (la verrerie) , on relèves les anciennes maisons ouvrières appelées « maisons neuves » sur la route de Chauny, ainsi que les maisons rouges près du passage à niveau du chemin de fer.

Ce fut l’oeuvre de la Société La Semeuse.

Les usines possédaient environ 180 maisons d'ouvrières avant-guerre. Les ouvriers peuvent en effet les acheter selon les clauses et conditions d’un cahier des charges type et les paiements doivent avoir lieu par annuités échelonnées selon les facultés financières des acquéreurs. L’administration des verreries consent cette vente à des prix voisins de ceux d’avant-guerre, renonçant à tout bénéfice pouvant résulter du coefficient actuel de reconstruction faite au moyen de dommages de guerre. C’est ainsi qu’une maison qui aura couté réellement 30.000 francs par exemple sera vendue aux environs de 10.000 francs.

La Société des Verreries de Folembray a voulu cependant chercher à contribuer au retour dans nos campagnes des ouvriers qu’attirent les grandes agglomérations avec leurs multiples tentations.

-En haut à gauche, la photo est prise en bas de la rue.

-En haut à droite, la photo est prise en haut de la rue.

-A gauche, la rue de la cité le 25 janvier 2004.


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